C'est de saison et la saison est belle ! Le printemps est depuis l'aube de l'humanité synonyme de renaissance et de retrouvailles avec le soleil. Dans toutes les cultures du monde, la saison qui chasse l'hiver est célébrée, chacun à sa manière. Pouvait-il en être autrement en ce qui concerne les poètes ? Le printemps , plus que toute autre saison, est une source d'inspiration prodigue. Donc, dans ce labyrinthe de vers verts et rimes bourgeonnantes, difficile de faire un choix, aussi est-il plus facile de s'accorder sur quelques valeurs sûres comme Victor Hugo : Premier mai Victor Hugo "Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses. Je ne suis pas en train de parler d’autres choses. Premier mai ! l’amour gai, triste, brûlant, jaloux, Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ; L’arbre où j’ai, l’autre automne, écrit une devise, La redit pour son compte et croit qu’il l’improvise ; Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur
Vous trouverez ci-dessous le texte complet de ma vidéo . Ce poème a été écrit un jour de colère et d'indignation. Je l'ai voulu comme une revendication , la poésie ne peut être confinée à des mièvreries sans engagement. Elle est aussi le moyen d'expression de toute une classe face à ses oppresseurs. Elle est aussi vecteur de la lutte . Il faut parfois appeler un chat, un chat et, comme le disait Léo Ferré dans "Préface" à l'école de la poésie, on n'apprend pas ! On se bat ! La ballade du piètre ouvrier Je n’ai plus que mes mains Pour serrer mon verre vide, L’usine vient de fermer Et pourtant je souris. J’étais esclave mes amis Aujourd’hui je suis libre. Ils m’ont donné congé Condescendants et pudiques, Aux ressources inhumaines Sous leurs sourires émaillés. J’étais esclave mes frères Aujourd’hui je suis libre . J’ai ramassé tous leurs papiers Ils m’ont soufflé du bout des lèvres Un merci de circonsta